
Tendre un hamac entre deux arbres
Dans une claire forêt.
Pont entre deux troncs.
Se glisser dans le hamac.
Délice du corps
À épouser la toile tissée.
S’allonger, les yeux dans les arbres,
Les voir comme on les connaît peu.
Contempler le ciel à travers eux.
S’abandonner au moment,
S’en remettre au mouvement.
Corps en balance, esprit en errance.
Petite histoire du mot
Le mot «hamac » trouve son origine dans le mot « hamacu » en taïno, langue parlée par les indigènes des Caraïbes. Le mot a transféré par l’espagnol et l’italien avec d’être utilisé en français, seulement à partir du XVIIIe siècle.
En Europe, l’objet existait pourtant avant la découverte des Caraïbes au XVe siècle. Une enluminure datée de 1330 dans le Psautier de Luttrell le prouve.
À la place, au XVIIe siècle, les marins français utilisaient le mot « branle » qui désignait les couchettes suspendues pour le repos des matelots dans les voiliers de guerre.
Ce mot est resté avec le nom « branle-bas » ou l’expression « branle-bas de combat ». Il s’agissait d’une manoeuvre qui consistait, sur les navires de guerre avant le combat, à descendre les hamacs « en bas » afin de faire de la place sur le pont. Les hamacs étaient placés contre les parois intérieures du navire pour se protéger des éclats de bois causés par les boulets ennemis.
Merci à Wikipedia pour ces infos : hamac, branle-bas, branle-bas de combat
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